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La révélation récente d’un inceste dans une "grande famille" germanopratine bien connue des médias nous a montré brusquement que la pandémie de la Covid-19 pouvait en cacher une autre, une pandémie sociale celle-là, bien plus sournoise mais qui fait elle aussi des dizaines de milliers de victimes chaque année : celle de l’inceste.

 

Quand on sait que deux enfants par classe en moyenne sont victimes d’inceste, l’espoir vient du dépistage scolaire systématique en primaire et au collège annoncé le 23 janvier par le Président de la République. L’isolement de l’enfant du milieu familial corrompu et l'éradication de l’auteur parachèveront le contrôle de cette effroyable pandémie sociale qui, contrairement à la Covid-19, touche d’abord les enfants mais là aussi avec des séquelles à long terme. 

 

L’article 44 du Code de déontologie médicale (immixtion dans les affaires de famille) a si longtemps réprimé le médecin (jusqu’à la radiation) que l’article 44 (dérogation pour sévices sur mineurs) peine à rétablir la balance, au point que seuls 2 à 5% des signalements émaneraient du corps médical. Après tant d’années de ténèbres où le secret médical se faisait le complice du secret de famille, la médecine scolaire va-t-elle sauver l’honneur du médecin… et rétablir l’Ordre ?

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